Les
incidents se multiplient depuis la rentrée 2013 dans les écoles où la réforme s’est
mise en place !
Le manque de moyens, de locaux, les horaires décalés,
la multiplication des intervenants, les différents statuts d’un enfant à
l’autre (participe aux Tap ou pas, mange à la cantine ou pas…) et la
désorganisation générale induite par ce décret favorise en effet l’apparition
d’accidents.
Afin
de permettre aux mairies d’embaucher moins de personnel, le gouvernement a mis
en place le 2 août 2013, un décret abaissant le taux d’encadrement des
animateurs pour les activités périscolaires. Le seuil qui était d'un adulte pour 10
enfants de moins de 6 ans et un pour 14 au-delà de 6 ans, est passé à 1 pour 14
et 1 pour 18. Diminuer
le taux d’encadrement c’est augmenter les risques d’accidents au sein des
écoles.
Notons également que les personnels disponibles pour animer les
activités périscolaires ne sont pas nombreux et les mairies pour la plupart
sont obligées d’embaucher des personnes peu qualifiées ou des bénévoles. Au
final, contrairement aux personnels de l’Education Nationale, n’importe qui peut s’occuper de nos enfants
sans grandes vérifications préalables. Des gens très bien ou d’autres qui
peuvent s’avérer peu recommandables… L’Etat désengage sa
responsabilité !
Certains syndicats se sont mêmes alarmés de problèmes en
matière de sécurité et d’hygiène car les Atsem (agent territorial spécialisé
des écoles maternelles) sont désormais dévolus à partir de 15 heures à d’autres
activités et ne peuvent plus ni ranger la classe, ni la nettoyer comme ils le
faisaient avant.
A
VOIR :
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