samedi 16 janvier 2016

#Toulon : la gratuité des activités périscolaires, « le gros point positif »

Plus d'an après la réforme des rythmes scolaires, comment les Nouvelles activités périscolaires (NAP) sont-elles mise en place à Toulon ?

 Ecole Filippi ce vendredi après-midi, qui dispute un match au gymnase, qui se fabrique une carte tournante du ciel dans une salle de classe, qui joue des percussions dans celle d'à côté... Le premier groupe est encadré par un éducateur du Service jeunesse de la Ville, le second par un animateur de l’association Les Petits Débrouillards, le troisième par une enseignante.

Il est 16 heures, et depuis près d’une heure, les élèves de ce groupe scolaire de l’Ouest de Toulon ne sont plus dans leur temps scolaire, plus non plus, ou pas encore, dans le temps périscolaire (qui comprend l’accueil du matin, le temps méridien et l’accompagnement scolaire). Mais dans celui des Nouvelles activités périscolaires (NAP), obligatoire depuis la mise en place de la réforme des rythmes scolaires.
Ce vendredi, comme mardi à la même heure, dans la moitié des 43 écoles élémentaires toulonnaises, il doit également en être ainsi. Dans l’autre moitié, cette heure et demi d’activités est aménagée le lundi et le jeudi. Et les enfants des 41 maternelles ont accès à trois quarts d’heures de NAP tous les jours sauf le mercredi.
On ne reviendra pas sur les crispations émanant de tous bords suscitées par la manière d’imposer sans moyens dédiés cette réforme. Reste qu’elle aura été partout un casse-tête à mettre en place.
Toulon (à la majorité municipale LR) se démarque par l’entière gratuité pour les parents de cet accueil alors que la loi prévoit de pouvoir leur facturer. L’ensemble du périscolaire coûtant 7,8 millions d’euros à la Ville.
Du côté du SNUipp, on en convient volontiers : « Que ce soit gratuit pour les familles, c’est un gros point positif », commente Emmanuel Trigo, un responsable du syndicat des enseignants.

Un temps d'initiations

Une volonté qui permet d’offrir, en principe, les mêmes possibilités à tous les enfants de la commune, fait observer Chokri Oueslati, chargé de mission Jeunesse et sports. Ce dernier précise en outre que les associations et clubs sportifs ont été invités à s’inscrire dans le dispositif : « Un échange gagnant-gagnant » pour ceux qui, en se portant volontaires, se font aussi connaître.
L’envergure du dispositif a donc nécessité tout un...