mercredi 29 octobre 2014

Je tweet et je retweet !

Le monde de twitter !




1. Je crée mon compte twitterhttps://twitter.com 
(pseudo, mot de passe, adresse messagerie)




2. Je personnalise mon compte ! (Vous n'aurez pas d'images)
Je peux mettre les images que je veux en cliquant sur 
"éditer le profil"


Je clique sur les photos: (1) profil, (2) bannière puis (3) j'enregistre




3. J'ai créé mon compte twitter ! 
Et là... j'essaie de comprendre !
Je suis sur mon compte (céline fabre)
Sur twitter, on se "suit" : dans le fil d'actualités, vous aurez les tweets des gens que vous suivez (vous allez voir...)

EN HAUT : 
- Accueil : ce sera le fil d'actualités
- Notifications : quant quelqu'un vous retweet ou vous suit
- Messages : ce sont les messages privés
- Rechercher sur twitter : vous pourrez trouver des contacts à suivre
- Tweeter : cela vous permet de "tweeter"



AU MILIEU
- Tweets : c'est le nombre de tweets que vous avez faits
- Abonnements : c'est le nombre de personnes que vous suivez
- Abonnés : c'est le nombre de personnes qui vous suivent
- Favoris : c'est le nombre de tweets favoris que vous avez sélectionnés
... Bon je sais pour l'instant c'est pas simple... mais siiiiii !

Le B A BA...
- Quand vous faites un "tweet", vous publiez quelque chose sur votre profil.
- Quand vous "retweetez" le "tweet" d'une personne, il va apparaître sur votre profil.


L'accueil (fil d'actualité)
Allez c'est parti...
Je clique sur l'Accueil (vous y serez souvent !)

- Mon profil est toujours là, mais en plus petit à gauche.
- Au centre, j'ai le fil d'actualités. 
J'y retrouve les tweets (articles) des personnes que je suis.
Tout se passe en temps réel.
Prenons le premier, tweet le plus récent (Article 1)



C'est "PolitiqueActus" qui a tweeté.
Un tweet c'est un nombre restreint de mots (petite phrase) qui résume le sujet de l'article souvent lié (adresse en rouge).
Si l'article vous intéresse, vous cliquez dessus et vous pouvez le lire.

Au bas de chaque tweet, vous avez
  • la petite flèche : pour répondre à "PolitiqueActus" 
  • les 2 flèches : pour retweeter. Si cet article vous plaît et que vous souhaitez qu'il apparaisse sur VOTRE profil, vous le retweetez ! Cela permet de le voir sur votre compte tout simplement.
  • l'étoile : cela classera l'article dans vos favoris (vous pourrez le retrouver dans vos favoris)
  • les ... : pour faire "plus" (bloquer, signaler....cet article) 


Les notifications
Vous les verrez quand vous en aurez !
Lorsque quelqu'un retweet ce que vous avez publié ou vous répond, ou met votre tweet dans ses favoris par exemple, cela apparaît dans vos notifications.


Les messages
Et bien c'est un peu comme les messages privés.
C'est là qu'intervient le fameux @ !
@julie : votre message arrivera dans la messagerie de julie.



Donc vous cliquez sur "messages" et vous arrivez sur cette fenêtre.

  • En haut, le destinataire (ou les) avec @ devant chaque destinataire. Des que vous commencez a écrire un nom, twitter vous propose une liste de noms.
  • En bas, votre message (ici : coucou !)
Puis envoyer !  Fastoche !


Pour tweeter

Vous cliquez sur "tweeter" en haut à droite 
(avec la fameuse plume)


Puis vous arrivez sur cette fenêtre !




  • 1 : le message que vous écrivez.
  • 2 : le fameux #.... en fait c'est comme un mot clé que vous mettez dans votre message. (si dans le fil d'actuatité vous cliquez sur #abrogationreforme, tous les tweets contenant ce mot clé apparaîtront !)
  • 3 : le @.... si jamais vous souhaitez que votre tweet soit adressé à cette personne également !  (dans ses notifications, ici, najat saura que son nom a été mentionné ! je ne garantis pas qu'elle le lise lol)
  • 4 : vous tweetez !

Le #.... et le @.... ne sont pas obligatoires !
Vous pouvez tweeter un message qui apparaîtra alors juste sur votre profil !
Tous vos tweets apparaissent sur votre profil (un tweet est une publication)
Les gens qui vous suivent (vos abonnés) pourront les voir dans leur fil d'actualités !

Exemple : Imaginez que vous faites une manif à Paris.
Vous voulez le dire aux médias.
Vous pouvez dont tweeter :
Manifestation Paris #abrogationreforme @najat @tf1 @Fr3
- Les gens qui chercheront les tweets avec le mot clé  #abrogationreforme tomberont sur votre tweet.
- Et vous informez ici Najat, TF1 et FR3 de votre manifestation !


Pour "suivre" quelqu'un


Alors, "suivre" une personne c'est suivre tout ce qu'elle publiera sur son profil (ses tweets).
Au lieu d'aller voir sur son profil toutes les 5 minutes, ce qu'elle publiera aparaîtra alors dans votre fil d'actualités !

Exemple... bon allez,... au hasard :D
Vous voulez suivre Mme Vallaud Belkacem !
Vous cliquez sur "recherchez sur twitter" (en haut à droite) et vous y entrez le nom de la personne.
Twitter vous proposera automatiquement des personnes :


En tappant "naj" twitter vous propose Najat Vallaud Belkacem !
(formidable !)
Vous cliquez donc sur Najat Belkacem (non elle n'est pas divorcée, mais son nom était trop long ! lol)
Et vous arrivez sur son profil !



Si vous voulez vraiment (lol) la suivre et donc savoir ce qu'elle nous dit de beau en temps réél, bien vous cliquez sur "suivre" !



Et voilà, vous êtes "abonné" à Madame la ministre !
Tout ce qu'elle publiera (ses tweets) sera dans votre fil d'actualités.

Dans cet exemple vous pouvez voir qu'elle a tweeté il y a 4 heures, pour nous dire qu'elle et trop contente d'avoir remis la légion d'honneur.......

Un jour vous pourrez lire : "Plaisir d'avoir entendu les Gilets Jaunes et d'avoir abrogé ce fichu décret !" ;)

Bon ben vous en savez autant que moi, c'est-à-dire pas grand chose lol mais assez pour avoir des infos... C'est à vous !


TROP FACILE Twitter !

Voilà, j'espère que cela pourra aider ceux qui hésitent à s'y mettre.

N'hésitez pas... 
Céline Fabre - 06 12 99 58 92







mardi 28 octobre 2014

Rythmes scolaires : l’aide de l’Etat sera maintenue à son niveau actuel

Manuel Valls a voulu apaiser, mardi, les inquiétudes des élus sur les rythmes scolaires. L’Etat n’aidera plus les communes se limitant à de la seule garderie.

C’est une victoire des associations d’élus sur le financement des rythmes scolaires . Manuel Valls a annoncé devant le Sénat, le maintien du fonds d’amorçage pour les rythmes scolaires « à son niveau actuel ». Les élus étaient jusqu’ici vent debout contre la limitation de l'aide de l’Etat aux seules communes en difficulté pour l’année 2015-2016, à un niveau de 200 millions d’euros au lieu des 400 millions de l’année précédente.

La reconduction de l’aide de l’Etat sera toutefois limitée aux seules communes engagées dans un projet éducatif territorial, excluant de fait une aide financière pour les collectivités qui ne font que de la garderie. La ministre de l’Education nationale Najat Vallaud-Belkacem avait jugé, la semaine dernière devant l’Assemblée nationale, « pas juste (ni) vertueux » le fait que l’Etat verse de l’argent à des communes qui se limitent à des activités de garderie. « Je reste à la disposition des maires de France pour avancer sur le financement de la réforme des rythmes scolaires », a par ailleurs ajouté Manuel Valls.
Des amendements au projet de loi de Finances avaient été déposés ce mardi matin à l’Assemblée par les députés Olivier Dussopt, Patrick Bloche et Yves Durand. « Conditionner l’aide à la mise en place d’un projet éducatif territorial est une façon de récompenser les communes vertueuses, réagit Olivier Dussopt, par ailleurs président de l’Association des petites villes de France (APVF). Pour celles qui n’en ont pas, il leur reste huit à neuf mois pour mettre en place un tel projet et bénéficier de l’aide de l’Etat pour l’année 2015-2016. » 
Les déclarations de Manuel Valls
« Des amendements ont été déposés ce matin par les...

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/politique-societe/societe/0203895264781-rythmes-scolaires-laide-de-letat-sera-maintenue-a-son-niveau-actuel-1058416.php?zHjDhWHWlHVtM1Kf.99

lundi 27 octobre 2014

Rythmes scolaires : le mercredi comme catalyseur énergivore

Presque deux mois après son entrée en vigueur sur tout le territoire, la réforme des rythmes scolaires continue souvent à mobiliser contre elle parents d'élèves et professeurs des écoles.

Devant l'école Jules-Muraire, à Toulon dans le Var, des affiches germent sur les panneaux municipaux annonçant les travaux de modernisation de l'école. On peut y lire  : « Boycott » ou encore « Pas d'école le mercredi ». Le mouvement des "gilets jaunes" mené par des parents d'élèves « apolitiques », et présent dans de nombreux départements de France, continue ainsi la bataille contre la réforme des rythmes scolaires (lire ci-dessous).
Une réforme qui, rappelons-le, réorganise les temps d'apprentissage à l'école primaire et maternelle, obligeant les communes à ouvrir les établissements 9 demi-journée par semaine, avec 5 matinées. Et c'est là que ça coince. Car souvent, cela se traduit par une ouverture des écoles le mercredi. Une solution qui ne satisfait personne : les communes sont contraintes de réorganiser les activités périscolaires bien rodées, les parents doivent s'adapter, avec parfois l'ajout de frais, et les enseignants trouvent les enfants davantage fatigués, rendant difficile la capacité d'apprentissage.
Les syndicats enseignants et parents  continuent d'arguer contre la réforme des rythmes scolaires.

Le mercredi devient un point d'achoppement symbolisant la lutte contre la réforme... Une lutte à laquelle participe le syndicat majoritaire du premier degré, le SNUipp... Mais jusqu'à un certain point. Car, pour ses secrétaires généraux varois, la bataille du mercredi n'est pas celle qui permettra d'assurer une meilleure école.
« Nous dénonçons la partition, et nous nous faisons enfumer avec la mise en musique », lâche Emmanuel Trigo. En clair, ce n’est pas l'organisation des rythmes telle qu'elle a été votée par le gouvernement qui doit prévaloir dans le combat, mais bien le contenu de l'enseignement. Les programmes.
« Les journées étaient-elles trop longues ? Peut-être. Mais la première chose qui aurait dû être abordée, c'est le programme. » Son compère, Julien Giusiano complète : « Nous ne réclamons pas la suspension immédiate de la loi. Ce n'est pas crédible. Mais il faut absolument des discussions immédiates sur le fond du problème, afin d'envisager la rentrée prochaine. »
« Si le fond d'amorçage (50 € par élève) devient pérenne... »
Pour autant, le SNUipp ne cache pas ses convergences de vue avec le mouvement des "gilets jaunes". « Quand nous regardons le diagnostic qu'ils font, nous sommes tout à fait d'accord, assure Emmanuel Trigo. Mais si...

1er bilan réforme : donnez votre avis !

Réforme des rythmes scolaires
BILAN Période 1


Six semaines après la généralisation de la mise en application de la réforme des rythmes scolaires, ou en est-on ?
Donnez votre avis, votre ressenti, à travers un questionnaire !
Prenez ces 2 minutes !

Vous êtes parent d'élève, le questionnaire est en ligne : CLIQUEZ ICI

Vous êtes personnel de l'Education

  • Le questionnaire FO est à renvoyer par mail au SNUDI FO de votre département CLIQUEZ ICI !
  • Le questionnaire SNUIPP est en ligne : CLIQUEZ ICI

Ensemble, tout est possible !
Rejoignez-nous sur le site national : www.giletsjaunes.org


dimanche 26 octobre 2014

PETITION papier - Saisir le CESE !

Pétition nationale contre la réforme des rythmes scolaires
(papier à renvoyer)



Urgent : La loi constitutionnelle de juillet 2008 et la loi organique de juin 2010 ont ouvert la possibilité pour les citoyens de saisir le CESE (Conseil Economique, Social et Environnemental) par voie de pétition. 

Faisons signer cette pétition à tous les citoyens français et renvoyons-la : 
- par courrier : 
Céline FABRE - Av Pablo Picasso - Les Migraniers A3 - 83 160 La Valette du Var
- par scan : 
cefabre83@gmail.com

Le CESE pourra être saisi à compter de 500 000 signatures papier ! (Texte explicatif)


C est parti !

Vos groupes départementaux Facebook

Pour une meilleure organisation 
contre la réforme des rythmes scolaires

REJOIGNEZ VOTRE DÉPARTEMENT !



Toutes les infos sur :



samedi 25 octobre 2014

Rythmes scolaires, formation des maîtres : Jack Lang ouvre la boîte à gifles

L'ancien ministre a jugé que la politique éducative du gouvernement n'était pas "à la hauteur des ambitions et des nécessités".


La politique éducative du gouvernement "n'est pas à la hauteur des ambitions et des nécessités", a critiqué mercredi l'ancien ministre de l'Éducation nationale Jack Lang sur France Inter, réclamant "une révolution éducative". Il s'est dit "révolté" par "la situation qui est faite à 20 ou 30 % d'élèves en grande difficulté", estimant qu'"on s'en contrefiche, et c'est une souffrance pour ces élèves et pour leurs familles, c'est un immense gâchis. Ce devrait être un impératif national absolu."
Rythmes scolaires, Jack Lang ouvre la boite à gifles et dénonce une réforme inégalitaire

Il faut "s'attaquer avec énergie et détermination aux racines du mal", a exhorté le président de l'Institut du monde arabe, citant la formation des enseignants, les programmes scolaires, le rétablissement d'un "plan ambitieux pour les arts et la culture à l'école" et "la lutte contre la ségrégation territoriale". Le responsable socialiste a estimé qu'"on a en partie raté la réforme" de la création des Écoles supérieures du professorat et de l'éducation (Espe), qui ont ouvert à la rentrée 2013, rétablissant une formation des enseignants, en alternance. Elles ne sont pas "suffisamment pratiques et tournées vers l'apprentissage concret." "On a commis l'erreur de mettre ça entre les mains des universités (...), qui n'ont pas la compétence pour former ou aider à former des maîtres de l'école et du collège", a-t-il argumenté.
Il a également critiqué la réforme des rythmes scolaires : "On aurait pu s'assurer qu'il y ait une égalité territoriale." Il a aussi jugé que les activités périscolaires, dévolues aux collectivités locales, "ont leur place dans le temps de l'école". 

"Une amélioration permanente de la machine" (NVB)

L'actuelle ministre de l'Éducation Najat Vallaud-Belkacem a défendu mardi soir la ....

vendredi 24 octobre 2014

LePradet : les parents d’élèves se mobilisent pour l’école

Carte scolaire, activités pédagogiques, programme de réhabilitation des locaux... Au Pradet, parents et citoyens demandent une vraie concertation.

L’éducation au Pradet ? Une affaire prise à bras le corps par les citoyens. Samedi fin d’après-midi, sur la place de la petite ville. A l’heure du café, les terrasses sont pleines. Une un peu plus que d’autres. Les parents d’élèves de la commune ont rendez-vous pour une réunion sur la situation scolaire du Pradet. On a encore en tête la mobilisation contre la fermeture de l’école Jean-Jaurès, décrétée contre toute attente par la nouvelle municipalité UMP, menée par Hervé Stassinos... Une mobilisation qui gagne les autres établissements du premier degré. Et ce même pour un premier week-end des vacances de la Toussaint
Des parents se concertent sur les rythmes scolaires au Pradet ainsi que sur la fermeture d'une école...

A l’ordre du jour : les problématiques éducatives que rencontrent les parents d’élèves sur la commune du Pradet. L’heure est à « se retrouver, se fédérer sur différents sujets afin de faire ressortir des propositions pour la municipalité », explique un parent d’élève. Soit une soixantaine de parents, souvent élus en tant que délégués au sein des conseils d’écoles. Les thèmes abordés portent rapidement sur « les moyens dans et autour de l’école en lien avec la réforme des rythmes scolaires, les activités menées ».
Mais aussi sur la carte scolaire « avec le besoin ou pas de ...

Suite de l'article sur La Marseillaise : http://www.lamarseillaise.fr/herault-du-jour/education/32543-les-parents-d-eleves-pradetans-se-mobilisent-pour-l-ecole

mercredi 22 octobre 2014

Rythmes scolaires. « Bien mais... », juge le chronobiologiste F. Testu

François Testu, spécialiste des rythmes de l'enfant, salue la généralisation de la semaine de 4,5 jours. Mais il insiste sur les activités d'enseignement le vendredi.

L'Ortej, observatoire des rythmes et des temps de vie des enfants et des jeunes, « tient à faire part de sa satisfaction de constater, d'une part, que dans la majorité des écoles de France, les enseignements se répartissent sur 9 demi-journées et, d'autre part, que les journées sont « dédensifiées » », écrit son président François Testu.
Ancien enseignant, professeur d'université spécialiste des rythmes de l'enfant, il était et demeure un fervent partisan de cette semaine de quatre jours et demi à l'école maternelle et primaire. « Les rythmes de l'enfant sont mieux respectés et l'efficacité des enseignements est renforcée. Seules des évaluations objectives confirmeront (ou infirmeront) cette hypothèse », ajoute-t-il.
Après l'avoir défendue, François Testu, chronobiologiste, reconnait les limites de cette réforme des rythmes scolaires : il fallait limiter le long week-end, cette réforme ne le fait pas !

Éviter les longues coupures du week-end

Toutefois, le chronobiologiste insiste sur un point fondamental : « Le vendredi après-midi doit exclusivement être réservé aux enseignements. En effet, plus la coupure du week-end est longue, plus la reprise des apprentissages scolaires est difficile. De plus, si...


NDLR : 
Après l'avoir longtemps défendue, le chronobiologiste François Testu reconnait les limites de cette réforme : il fallait selon les chronobiologistes réduire le long week-end (samedi et dimanche entiers) mais cette réforme ne le permet pas (sauf sur dérogation) : le décret Peillon ne change rien, le décret Hamon aggrave la situation ! 

mardi 21 octobre 2014

Draguignan : la paroisse s'adpate aux rythmes scolaires

Pour rendre service et pallier la suppression du catéchisme le mercredi matin, le père Terrade et plusieurs bénévoles de la paroisse de Draguignan s’occupent d’une quinzaine d’enfants le jeudi après-midi à la sortie d’école.
La réforme des rythmes scolaires a aussi des répercussions sur le catéchisme, auquel est inscrite une centaine d’enfants. Initialement, l’enseignement de la doctrine chrétienne se déroulait le mardi soir et le mercredi matin, ce qui a amené le père Terrade... à changer de rythme.
"Cela fait deux ans qu’on en parle alors il a fallu anticiper, d’autant qu’un tiers des enfants inscrits au catéchisme venait le mercredi matin".
D’où l’initiative, menée depuis la rentrée, consistant à...

jeudi 16 octobre 2014

Rythmes scolaires: Najat Vallaud-Belkacem tire un bilan positif

La ministre de l’Éducation tire un premier bilan – positif – de la mise en place de la réforme des rythmes scolaires. Et compte sur un budget en hausse en 2015 pour combattre les inégalités à l’école
Najat Vallaud-Belkacem est une ministre heureuse ! Il faut dire qu'avec un budget en hausse d'1,15 milliard d'euros pour 2015, la benjamine du gouvernement et première femme ministre de l'Éducation n'a pas à se plaindre quand il a été demandé à la quasi-totalité de ses collègues du gouvernement de se serrer la ceinture l'année prochaine.

Mais l'argent n'est pas seul à faire son bonheur. Lors d'un déjeuner avec les journalistes de la presse quotidienne régionale, l'ancienne ministre du Droit des femmes et porte-parole du gouvernement Ayrault a fait part de sa joie et de sa « sérénité »à diriger ce grand ministère. Un « mammouth » qui visiblement ne lui fait pas peur. « L'éducation en France va mieux que ce que l'on en dit,assure-t-elle.Mais en même temps elle va plus mal qu'avant ! »
Une phrase qui exige un décryptage ministériel : « On donne à tort une image de rigidité et d'immobilisme à l'Éducation nationale, alors que sur le terrain ses acteurs regorgent de créativité et de dynamisme. Mais dans le même temps, il y a en effet d'incroyables inégalités entre les écoles...»
C'est d'ailleurs pour remédier à ces inégalités, que la ministre envisage « d'adapter les moyens alloués aux académies en fonction de leur profil sociologique ». On sortirait du coup du seul ratio nombre de profs/nombre d'élèves.
Fonds d'amorçage reconduit
Mais la grande question du moment, c'est bien sûr l'application de la réforme des rythmes scolaires.
Si Najat Vallaud-Belkacem la juge « positive, avec des retours encourageants de très nombreuses villes y compris certaines de droite pourtant initialement récalcitrantes »,elle concède toutefois du ...

mercredi 15 octobre 2014

C'est quoi la réforme ?

LA REFORME C’EST QUOI ?

Cette réforme a été mise en page en 1996 par un suisse, un certain Morrisson. Elle sort directement d’un des 39 cahiers de l’OCDE (le cahier n°19), organisation (de coopération et de développement économiques) regroupant pas moins de 38 pays membres à travers le monde et autant de pays non membres. 
Les réformes qui sortent des cahiers de l’Ocde sont d’abord testées dans certains pays avant d’être appliquées dans d’autres pays. 



Cette réforme des rythmes scolaires a été donnée en test aux pays de l’Afrique Francophone de 2002 à 2012 ! Au début  tout allait bien, les enfants africains pouvaient enfin connaître la scolarisation...
Au bout de 2 ans, l’OCDE a décidé d’en supprimer le financement et de transférer cette charge aux villes et villages (bizarre on retrouve les mêmes faits aujourd’hui en France !). 
Cette réforme appliquée en Afrique obligeait les enfants à rester au sein de l’école après les temps scolaires pour qu’ils puissent apprendre à travailler la terre et l’artisanat (cela ressemble étrangement aux TAP et NAP !). 
Cette réforme a paupérisé les pays africains qui ne pouvaient plus faire face aux dépenses qu’on leur imposait ! Les parents ont déscolarisé l’un après l’autre leur enfant parce qu’ils ne savaient plus comment faire face financièrement à la scolarité et aux temps après l’école, devenus onéreux ! (même situation aujourd'hui en France).
Cette réforme a fait un bide total en Afrique !  
Le président de l’OCDE le sait et en a averti les pays membres en émettant de sévères mises en garde ! La réaction de L’Allemagne, qui testait également la reforme, a été rapide pour trouver une solution afin de contrer toutes les difficultés en rétablissant la journée à temps plein scolaire ! (Difficulté majeure financièrement pour les familles)

Cette réforme oublie des milliers d’enfants un peu différents des vôtres (vous savez les enfants atteints de maladie ou porteurs de handicap). Ces enfants sont exclus des TAP ou NAP car lorsqu’ils sont scolarisés en CLIS le taxi les attendra après le temps scolaire mais ne reviendra plus une seconde fois après les TAP ! 
Comment feront-ils si un de leur parent n’est pas à la maison à 15h30 ?  Où iront-ils ? Resteront-ils sur le trottoir en attendant le retour des parents ! 
Pour les plus chanceux d’entre eux leur AVS les accompagnera en TAP tout en sachant que les heures de TAP seront décomptées sur leur temps scolaire ! (pas de financement pour les encadrer tout au long de la journée !).

Cette réforme a complètement oublié les communes qui n’avaient pas les ressources nécessaires pour mettre en route les TAP ou NAP parce qu’elles avaient déjà mis en place un périscolaire…. Les enfants de ces milliers de communes et villes ne bénéficient donc d’aucune prise en charge après la sortie de 15h30 ceci pendant 45 minutes jusqu’à leur prise en charge en périscolaire !
Pour les plus chanceux d’entre eux, une simple garderie a été vite mise en place au sein de l’établissement scolaire… 

On est loin de ce magnifique programme que nous vantaient  Messieurs Peillon et Hamon alors ministre de l’éducation nationale….
Les inégalités sont énormes d’un village à un autre, d’une ville à une autre, d’un département à un autre ….

Avez-vous également pensé aux animateurs embauchés par milliers pour encadrer vos enfants lors de ces fameux TAP ?   
Leurs conditions de travail frisent l’esclavagisme : ces animateurs travaillent 3h/semaine donc 12h /mois cela sur 10 mois seulement ! Leur salaire est de 128€/mois pour encadrer jusqu’à 40 enfants à la fois !!   
Plus de droit à la sécurité sociale pour eux car il faut travailler au minimum 60h /mois !
Pas de retraite non plus car ils ne pourront plus valider les trimestres (pas assez d’heures)  
Combien d’année non cotisées par ce job ?

Si nous sommes en accord avec le fait que des milliers d’animateurs se retrouveront SDF (car avec un salaire de 128€/mois ils ne pourront pas subvenir à leur besoins),
si nous sommes en accord avec le fait que des milliers d’enfants un peu différents des nôtres soient oubliés et non tolérés dans les temps d'activités périscolaires…  nous feront partis de ces gens qui valident l’esclavagisme moderne !  

OSONS crier notre aversion pour cette réforme ! 
OSONS dire NON tout simplement à une réforme discriminatoire et inégalitaire pour les enfants en général !  

Pourquoi cette même réforme discriminatoire ne serait-elle pas appliquée d’office dans les établissements privés ? 

  OUI pour une réforme POUR TOUS 
NON pour une réforme INÉGALITAIRE !! 

ABROGATION