dimanche 29 juin 2014

Droite et gauche unies contre les rythmes scolaires en conférence de presse.

C'est le 28 juin dernier que les Gilets Jaunes ont organisé une conférence de presse contre la Réforme des Rythmes Scolaires aux Pennes Mirabeau (13), réunissant des maires de gauche et de droite, ainsi que des membres de la FCPE des Bouches-du-Rhône. 


Le Maire des Pennes, Mr Amiel, Divers Gauche, ancien PS, s'est en effet prononcé de longue date contre cette réforme, non seulement en tant que médecin, mais surtout en tant que gestionnaire de sa commune.
Il a ainsi volontiers accueillis les Gilets jaunes pour cette conférence. 

Mais il a également accueilli Mr Fabre-Aubrespy, maire UMP de Cabriès, en charge du dossier "réforme des rythmes scolaires" dans le département des Bouches-Du-Rhône. 
Démontrant ainsi que l'opposition à cette réforme dépasse les clivages politiques ! 

Melle Fabre, porte parole des Gilets Jaunes, a commencé par faire le point sur cette réforme : 
  • des inégalités allant jusqu'à la non-application de la réforme à la rentrée en Guyane
  • aucun apport sur les apprentissages
  • des pressions et de la désinformation de la part du gouvernement
  • les enfants handicapés laissés de côté
  • le transfert de charges et de responsabilités aux communes
  • un décret Hamon qui dénature tellement le décret Peillon qu'il en prouve son inutilité...
  • un mépris du gouvernement tel qu'une élue de la République est obligée de faire une grève de la faim pour se faire entendre ! 
  • une école à plusieurs vitesses...

Mr Amiel pris ensuite la parole pour rappeler que l'Education fait partie des 3 domaines régalien de l'Etat où ce dernier se doit d'assurer une certaine égalité : l'Education, la Justice et l'accès aux Soins.
Il rappelle ensuite que cette réforme fatigue les enfants et coûte cher. Il détaille ensuite les modalités de mise en place "à moindre mal" sur sa commune. 
Face aux difficultés d'applications des parents s'agitent. 
Melle Fabre rappelle alors que les maires sont "pris en otage" par cette réforme dont ils ne veulent pas, font ce qu'ils peuvent et que c'est aux DASEN, et au Ministre de répondre à ces questions ! 

Ensuite Melle Fabre prédis une rentrée catastrophique au Ministre pour septembre : avec tractage sur les autoroutes pendant les vacances, certains maires qui veulent bloquer les écoles le jour de pré-rentrée, un boycott du mercredi 3 septembre dans les écoles, des syndicats qui appellent à la grève reconductible dès le 1er jour de rentrée... 

"Si Mr Hamon s'entête et reste sourd, ce sera la pire rentrée qu'ait pu connaitre un Ministre de l'Education Nationale", même si ce n'est pas ce qu'elle souhaite, ni pour les enfants, ni pour les parents, ni pour les enseignants.

"Dans un pays républicain, il y a un moment où la voix du peuple doit être entendue. [...] Et c'est bien pour ça qu'ensemble, parents et enseignants, main dans la main, on doit se battre ! "

Arrive ensuite Mr Fabre-Aubrespy qui s'excuse pour son retard, victime d'une fausse annulation !
Ce dernier nous rappelle que la réforme a été imposée par un décret et non discutée puis votée comme une loi. 
Il nous informe ensuite que, comme d'autres maires, ils ont fait à Cabriès et aux Pennes-Mirabeau des délibérations qui à ce jour n'ont pas été attaquée par le DASEN ou le préfet.
Ainsi ces délibération sont devenue définitives en droit et qu'à la limite les maires ne peuvent plus faire autrement que de les appliquer...


Témoignent ensuite 2 membres de la FCPE 13 qui nous montrent que la FCPE n'est pas un dogme, que les bases ne suivent pas forcément aveuglément le point de vue du National mais que dès qu'elles font un peu trop de bruit, elles subissent brimades et pressions jusqu'à l'éviction pour l'une d'entre elle...

Dans un climat de pression et de désinformation, les Gilets Jaunes tentent de rétablir la vérité sur cette réforme mauvaise pour les enfants ! 
La majorité est contre cette réforme mais le gouvernement reste sourd...





Rythmes scolaires à Toulon: quelle solution pour l'imbroglio du mercredi midi?

Parmi les parents des 13 690 élèves toulonnais, scolarisés dans 41 écoles maternelles et 44 élémentaires, certains n'ont pas attendu l'officialisation des nouveaux rythmes scolaires pour pointer l'un des travers de la réforme : la pause midi du mercredi après la classe.
Plusieurs pétitions circulent (Vert Coteau, Trois Quartiers, Polygone, Valbertrand, Cité de l'Épargne…), pour réclamer un service de restauration et de transport vers les centres aérés.

La classe sera assurée chaque mercredi matin jusqu'à 11 h 30 à la rentrée de septembre. La ville de Toulon proposera des activités périscolaires jusqu'à 12 h 30 dans l'enceinte de chaque école. Mais rien n'est prévu pour acheminer les enfants vers leur ALSH, pour les 2 000 d'entre eux qui passent le mercredi après-midi en centre aéré.
S'en remettre au système D
« Assurer un service de bus, en dehors des lignes régulières, qui passerait devant 85 écoles pour dispatcher des enfants dans 25 ALSH, c'est inapplicable en septembre, explique-t-on au cabinet du sénateur-maire.Cela reviendrait à créer une nouvelle mission, devant répondre à un marché d'appel d'offres, et pour un coût prohibitif.»
Les parents devront donc s'en remettre au système D (un parent, un ami, une assistante maternelle) pour assurer ce transport. Ceci, dans le cas où les enfants ne pourraient se déplacer à pied d'une école à un proche centre aéré, accompagnés de personnel communal habilité.
« Je suis sûr que la ville a les moyens et...

samedi 28 juin 2014

ACTION URGENTE : à vous de jouer !



Nous invitons CHACUN d'entre vous à envoyer le plus tôt possible cette information à son maire, nos sénateurs, nos députés, nos médias locaux, pour les alerter et les faire réagir face au choix de cette Maire et de cette enseignante à entamer dès lundi une grève de la faim, f
ace au mutisme du gouvernement envers la grogne contre la réforme des rythmes scolaires. 

Nous vous invitons également à l'envoyer au Président, au Premier Ministre ainsi qu'au Ministre de l’Éducation.

Rappel des adresses :
Cabinet du président de la République

Palais de l'Élysée 55, rue du Faubourg-Saint-Honoré 75008 (pas besoin de timbre)
Ministère de l'éducation nationale 110 rue de Grenelle 75357 Paris SP 07
Premier ministre Hôtel Matignon 57, rue de Varenne 75700 Paris SP 07




Et signez la pétition, en soutien !
Le Forez (Loire) : http://cpefclrdrs.blogspot.fr/

MERCI A TOUS !

vendredi 27 juin 2014

Grève de la faim : Une Elue face au mépris du gouvernement !



Maman de 2 enfants, Evelyne Flacher, est élue maire pour son second mandat de la commune de Saint-Médard-en-Forez (42330) en mars 2014.
Très inquiète pour l'école républicaine, cette élue de la République se positionnait déjà en février 2014 quant à la réforme ds rythmes scolaires dans une interview :


Que pensez-vous de la réforme des rythmes scolaires ? Je fais partie d'un collectif de communes qui ne refusent pas sa mise en place, mais qui montrent les failles, tant au niveau financier que juridique. La mise à disposition des écoles les mercredi et samedi n'est pas une obligation pour les communes. De plus, cette réforme a un impact sur l'économie locale. Avec les aides, la première année, j'envisage un coût de 14.000 €, lequel augmentera les années suivantes. Et les dotations d'État baissent. Il faut les moyens de mettre en place cette réforme qui peut entraîner des fermetures d'écoles. 
Et un village sans école n'existe plus !

Elle se prononce en juin 2014 contre la réforme des rythmes scolaires.
En effet, Mr Peillon alors ministre de l'Education Nationale, souhaitant "réformer les rythmes scolaires" en incluant le mercredi matin au temps scolaire et engendrant ainsi 3 heures supplémentaires à la charge des communes, voit son décret rejeté par le Conseil Supérieur de l'Education le 8 janvier 2013.
Malgré tout, il passe en force cette réforme des rythmes le 24 janvier 2013.

Son successeur, Benoit Hamon, aux vues des grandes difficultés de mise en place de la réforme, propose alors son décret d'assouplissement permettant de regrouper les 3 heures de temps périscolaire sur une aprés midi.
Ce nouveau décret est aussi rejeté à la majorité au CSE le 5 mai 2014.

La grogne monte dans tout le pays. Des collectifs d'élus contre la réforme se mettent en place, d’innombrables pétitions sont signées, le collectif des Gilets Jaunes se crée, regroupant toutes les personnes contre la réforme des rythmes scolaires.




Des grèves d'enseignants ont lieu partout en France.
Des manifestations, des boycotts de l'école le mercredi, et de nombreuses actions ont lieu, réunissant pour la première fois dans l'histoire parents, enseignants, ATSEM, animateurs, syndicats, Elus de la république et autres acteurs de l'éducation dans la rue !




Mais face à cette colère, le gouvernement reste sourd, pire, il fait preuve de mépris à l'égard des nombreuses demandes d'audiences des citoyens !



Evelyne Flacher lance alors un appel pour dénoncer une démocratie "inexistante" aux vues d'une opposition aux décrets Peillon/Hamon.
Le collectif des Gilets jaunes souhaite relayer son appel et la soutenir dans son action. 


Ce message s’adresse à toute personne en désaccord avec la réforme scolaire telle que celle proposée aujourd’hui et qui souhaite plus de démocratie : soit les élus, parents d’élèves, enseignants, spécialistes de l’enfance… 

Nous sommes pour une refonte de l’école primaire prenant en compte les rythmes de nos enfants, leur bien-être, le coût (650 millions pour l’Etat et 1 milliard pour les collectivités territoriales), la sécurité… 

Une réforme juste, identique à tout le monde (privé, public, urbain, ruraux, riches, pauvres). Depuis 1 an, nous tentons de nous faire entendre par le gouvernement pour dialoguer en respectant les voies judiciaires. 
La réponse faite est la surdité, l’irrespect, l’interdiction d’accès aux médias nationaux. Depuis 5 mois, le Conseil d’Etat n’a toujours pas statué sur nos recours. 
Sommes-nous en dictature ou au pays des Droits de l’Homme ? 
Face à cela, le gouvernement fait l’autruche en jouant la montre et avec des menaces violentes infondées juridiques. (Pour les élus : amendes, suspension…) 

Je me vois donc, moi femme, élue de la république, contrainte de faire la grève de la faim pour que l’on nous entende. Messieurs HOLLANDE, HAMON en êtes-vous flattés ? 
J’appelle tous les élus à nous rejoindre en votant d’urgence la dernière délibération qui permet aux maires de fixer les horaires de l’école publique et lui donne le droit d’assigner l’Inspection Académique au Tribunal Administratif en cas de non-respect de ces horaires. Cette délibération est légale car basée sur la loi. J’en appelle à toutes personnes qui le souhaitent à nous soutenir par signature sur internet
http://cpefclrdrs.blogspot.fr/2014/06/rythmes-scolaires-soutenez-la-greve-de.html?spref=fb
Ou à nous faire le plaisir de sa visite. 
Nos revendications, bien légitimes, sont les suivantes : 
- Que le Conseil d’Etat rende son verdict sur nos recours 
- Prise en compte, par voie juridique, de notre dernière délibération. 
- Un face à face sur les chaînes nationales entre Mr HAMON, Mr SCHOETTL (que vous connaissez, et moi-même. Attention qu’il ne mente pas lors de ce débat et qu’il soit enfin respectueux des élus de la République. 
- Que nous ayons libre accès à tous les médias nationaux jusqu’à la fin. 
- Enfin, que l’on retravaille ensemble ce projet avec des élus (urbains et ruraux), des parents d’élèves, des enseignants, des professionnels de la santé des enfants (dont Mme LECONTE) et vous. 

Enfin Messieurs HOLLANDE et HAMON, votre immunité n’est pas éternelle. 
Sachez que vous serez attaqué pour NON ASSISTANCE EN PERSONNE EN DANGER si je viens à décéder ou à garder des séquelles. A compter du 2 juillet, un cabinet d’avocat réputé sera mandaté notamment par ma famille, amis, et des élus de la république ou autres.
Ce n’est pas la première fois que l’Etat sera assigné en justice et perdra. 
A vous de jouer Messieurs !


jeudi 26 juin 2014

Rythmes scolaires: le projet fréjusien retoqué

À l’inverse de St-Raphaël, la Ville a reçu un avis défavorable de l’Éducation nationale sur sa proposition d’organiser le vendredi une demi-journée d’activités. Le maire crie au complot politique...
RE-TO-QUÉ ! Le projet d'aménagement des rythmes scolaires récemment présenté par la Ville de Fréjus, n'a pas réussi à franchir le barrage de la censure du directeur des services départementaux de l'Éducation nationale et, partant, du rectorat. La commune, rappelons-le, après s'être un peu tâtée quant à la position à adopter, avait finalement opté pour des activités périscolaires regroupées le vendredi après-midi. Un choix unanimement approuvé par le conseil municipal et plébiscité par les conseils d'école qui s'étaient prononcés très majoritairement en sa faveur. Au sein de la municipalité, c'est donc l'incompréhension qui prédomine aujourd'hui.« D'autant, relève David Rachline,que la commune voisine de Saint-Raphaël qui proposait la même chose que nous, a vu, elle, son dossier accepté. » Et le maire de s'ériger contre une décision qu'il juge « essentiellement politique et discriminatoire. »

Fréjus... et quelques autres
Au passage, on notera que Fréjus n'est pas la seule Ville à avoir reçu un carton rouge. Dans le Var, quinze communes qui envisageaient d'arrêter les cours le vendredi à la mi-journée, ont obtenu satisfaction. Mais une vingtaine d'autres ont été désavouées et sept autres encore ont vu leur demande jugée irrecevable (nos éditions d'hier).
Alors, y a-t-il deux poids et deux mesures ? C'est ce que semble croire David Rachline qui ne compte pas en rester là. « La solution que nous avions préconisée est celle qui nous paraissait la mieux à même de concilier les attentes des parents, les rythmes de l'enfant et les contraintes de la Ville en termes de personnel. Ce que le recteur veut nous imposer, ce sont des rythmes avec une fin des cours fixée chaque jour scolaire, sauf le mercredi, à 15h45. Un tel schéma est ...

Montauroux : mise en place de la réforme des rythmes scolaires

Une réunion s'est déroulée en présence des parents afin de leur expliquer la teneur de la réforme des rythmes scolaires mise en place à la rentrée dans les trois écoles du village.
A partir de 15h45, 18 activités périscolaires seront proposées par les associations locales, les animateurs ou l'Odel Var. Les parents sont d'ailleurs invités à ...

mercredi 25 juin 2014

Il était une fois ... la réforme 2013- 2014




le fichier en PDF

Chaque école varoise a enfin trouvé son rythme

À dix jours des vacances d’été, chaque école du département sait maintenant quels seront ses horaires d’enseignement en septembre. Les derniers arbitrages ont été rendus hier à Toulon
Le Conseil départemental de l'Éducation nationale, qui regroupe tous les acteurs de l'école (enseignants, parents d'élèves, élus, sous l'autorité du préfet du Var) a livré hier son verdict, la feuille de route de chaque école du département pour la rentrée de septembre. Il était temps : les vacances d'été approchent à grands pas !

Toutes les communes n'étaient pas logées à la même enseigne. Dès avril, les services du rectorat avaient validé les organisations des rythmes scolaires proposées par près de 70 communes. Celles-ci sont passées comme une lettre à la poste et les horaires de classe sont consultables en ligne, commune par commune, sur le site du ministère : 5matinees.education.gouv.fr.
15 avis favorables, 20 défavorables
Quinze communes proposant de cesser la classe le vendredi midi, pour faire place aux activités périscolaires non obligatoires, ont été satisfaites (1). Mais vingt autres ont recueilli un avis défavorable, ce qui a fait grincer des dents dans les mairies à l'image de La Valette dont le maire Christiane Hummel invoque un coût supplémentaire (plusieurs plages d'activités à organiser au lieu d'un seul après-midi).
Sept autres demandes ont été jugées irrecevables (2) parce qu'elles prévoyaient, par exemple, des plages d'enseignement de plus de 3 h 30, ce qui est contraire à la loi. Ce sont les services du rectorat qui, dans ces cas-là, ont fixé l'organisation des temps scolaires, comme au Pradet et à La Crau où les municipalités avaient décidé - délibérément - de ne pas « rendre leur copie ».
Le CDEN vote contre
Les rythmes scolaires ont été votés d'un seul bloc, suscitant la...

lundi 23 juin 2014

Rythmes scolaires: vous allez enfin être fixés pour de bon

Sur 139 communes, 118 avaient fait valider leurs projets. Avant qu’une cinquantaine ne demande à bénéficier de l’assouplissement proposé par Benoît Hamon. Ultimes décisions attendues demain
Benoît Hamon peut se vanter d'avoir ouvert une drôle de boite de Pandore avec son décret du 7 mai. Histoire sans doute de calmer la grogne des élus, le ministre de l'Éducation nationale a assoupli la loi de son prédécesseur, Vincent Peillon, en permettant aux écoles des aménagements dans les nouveaux rythmes scolaires. Lesquels consistent, on le sait maintenant, en quatre jours et demi de classe, mercredi matin compris.

Benoît Hamon a donc lâché du lest en autorisant le regroupement des activités périscolaires sur une demi-journée, au lieu de quatre fois 45 minutes le soir ou deux fois 1 h 30. Par exemple, les animations peuvent être concentrées le vendredi après-midi, ce qui offre un long week-end de deux jours et demi à ceux qui ne vont pas au périscolaire (non obligatoire) et aux enseignants.
L'enjeu du vendredi après-midi
Or, si en France, 6 % à peine des élus et des conseils des écoles ont choisi cette nouvelle organisation du temps, dans le Var, 55 villes se sont ruées sur la brèche du décret Hamon. Y compris des communes dont le projet avait déjà été validé depuis plusieurs mois. « Il était difficile de refuser un nouvel examen », explique Jean Verlucco, inspecteur d'académie. Sur ces 55 communes qui ont revu leur copie, une bonne moitié a choisi le vendredi après-midi sans école, avec activités périscolaires regroupées (comme Fréjus et Saint-Raphaël).
Mais il n'est pas sûr que ...

Les rythmes scolaires en ligne font grincer des dents dans le Var

Dans un souci de transparence, appliquée à une réforme des rythmes scolaires qui en manque cruellement, le ministère de l’Éducation Nationale a lancé un site internet (5matinees.education.gouv.fr) où il suffit de renseigner la commune et l’école de son enfant pour connaître l’emploi du temps qui sera appliqué en septembre 2014.

Astucieux dans son fonctionnement, ce site devait être lancé ce mardi dans le Var, mais il est déjà consultable lundi. Ce qui provoque la colère du SNUipp-FSU, syndicat enseignant majoritaire dans le Var: "Alors que le Conseil départemental de l’éducation nationale (CDEN), qui entérinera les horaires des écoles pour la rentrée prochaine, aura lieu ce mardi, certains d’entre eux sont déjà disponibles en ligne. Pour le SNUipp-FSU, il est inacceptable que les textes officiels soient bafoués de la sorte. Cela traduit, une nouvelle fois, un profond mépris pour l’ensemble des personnels."
Le SNUipp-FSU devait ...

vendredi 20 juin 2014

19 juin, PARIS - CONFÉRENCE DE PRESSE Gilets Jaunes.


 

CONFÉRENCE DE PRESSE  Paris - 19 Juin


Etaient présents : 
- Claire LECONTE, chronobiologiste
- Christian SCHOETTL, maire de JANVRY
- Guillaume, père de famille (95)
- Laurence, mère de famille (83)
- Le bureau national du SNE
(Pierre FAVRE à la présidence)
- Céline, professeur écoles (83)
Notre attachée de presse, Virginie
et sa collègue venue filmer (merci à elles)



La presse de Paris ayant été invitée,
elle n'a pas pu se présenter sur l’événement.
Il nous a été demandé de filmer la conférence et de faire remonter les images de manière à la relayer, c 'est ce que nous ferons.


Mr Jarraud, journaliste pour le café pédagogique, s'est présenté pour Mme Leconte et n'a pas caché son grand mépris des Gilets jaunes.

La conférence a duré plus de 2 heures. 
Chacun a eu la parole pour exprimer son ressenti, son expérience.

Céline FABRE a ouvert la conférence en rappelant en quoi consistaient les décrets Peillon et Hamon, l'état des lieux au 19 juin 2014 et le combat des Gilets Jaunes depuis plus d'un an pour l'abrogation des décrets. 
Elle rappelle l'absurdité de cette réforme et des arguments de Mr Peillon (allègement de la journée, réussite scolaire et accés aux activités périscolaires pour tous). Les études PISA d'ailleurs en sont l'argument le plus ridicule, étant basées sur des enfants dont la scolarité s'était faite à 4,5 jours. De plus, le décret Hamon va à l'encontre du décret Peillon puisqu'il accorde alors les 6 heures de cours, aucun allègement ! Quant aux TAP, Mr Hamon se répète, ils ne sont pas obligatoire ! (quelle chance alors pour ces écoliers de faire de la garderie ?)
Elle dénonce la désinformation et les pressions vécues sur le terrain et lance un ultimatum au ministre : "Assez de ce mépris depuis des mois, nous réclamons une audience au moins avant les vacances, sans quoi il est garanti une rentrée des plus chaotiques, ce que pour ma part je souhaiterais éviter !".

Laurence a parlé de son expérience de maman de 6 enfants et de son inquiétude face à cette obstination du gouvernement. Elle réclame l'abrogation des décrets sans quoi elle est prête à continuer le combat en frappant encore plus fort ! (Nous avons toujours méné des actions républicaines dit-elle. Nous n avons jamais démonté de portiques ni cassé des vitrines. Nous en avons assez, il est grand temps de nous recevoir et de nous entendre !).

Guillaume s'est exprimé notamment au sujet des enfants en situation de handicap. Il a apporté ses connaissances du terrain et témoigné du "vice" de la réforme quant à la prise en charges de ces enfants ! Ce sont les oubliés, on les met sur la touche... Pour aller plus loin il s'agit bien là de discrimination ! Ps assez d'AVS en temps scolaire, plus d'AVS en TAP...

Christian SCHOETTL et Claire LECONTE ont eux aussi exprimé leurs opinions de maire (désengagement de l'état, coût de la réforme, prise en otage des maires qui n'ont pas le choix contrairement aux arguments du ministre...) et de chronobiologiste, Claire Leconte déplorant ce découpage de la journée en demi journées : 3h30 maximum en matinée...  Elle souhaite parler de journées et non de demi journées. Le temps scolaire représente 10% du temps de l'enfant dans sa vie. Assez de parler des rythmes alors qu'en aucun cas on ne tient compte du rythmes veille/sommeil de l'enfant.

Le SNE est intervenu rappelant sa position: un retour à 4 jours. En effet il a été démontré à Lyon par exemple que contrairement aux arguments de Mr Hamon, le semaine à 4 jours était bénéfique quant à la réussite scolaire. Il dénonce le manque de postes, les 80 000 postes supprimés, les conditions de travail qui vont à l'encontre de la réussite scolaire et le statut des enseignants et directeurs d'école.

Céline a conclu en remerciant chacun des acteurs de la conférence et en rappelant que la réussite scolaire ne dépend en rien de l'organisation du temps scolaires mais plutôt de la pédagogie de classe, des moyens alloués (les classes sont surchargées, les postes manquent terriblement, les locaux également) et du contenu (les programmes).
"La balle est dans votre camps Mr Hamon, nous vous demandons de nous recevoir au plus vite sans quoi la rentrée serait catastrophique : grève des enseignants, boycott voire occupation des écoles par les Gilets Jaunes, sans compter sur la résistance vous en déplaise de quelques centaines d'élus ! Ne laissez pas cette rentrée se faire dans de telles conditions !"

Une vidéo de la conférence est disponible !!!





Néanmoins un article L'express est disponible (fait en ligne à défaut d'être présent)

MERCI A TOUS,
Combat du Coeur !



mercredi 18 juin 2014

Aux Arcs, 60.000 euros pour mettre en œuvre les rythmes scolaires

Sous l'égide du maire des Arcs, Alain Parlanti, une réunion s'est tenue avec les parents d'élèves afin de les informer de la mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires à la rentrée prochaine.
L'école prendra fin à 15h30 du lundi au vendredi et à 11h30 le mercredi. L'équipe du centre de loisir mettra sur pied les ateliers définis par le comité de pilotage.
Et si le coût de la première année sera atténué par la participation de l'Etat et de la CAF, il en coûtera environ 60 000 euros. De fait, outre le personnel déjà en place, il faudra recruter 13 animateurs titulaires du...

lundi 16 juin 2014

APPEL A LA MOBILISATION UNITAIRE ! Mercredi 18 juin


A l'appel des organisations syndicales :
CGT, CGT éduc, FO, FO territoriaux, SUD éduc, 
SUD territoriaux, SNUipp (VAR)

TOUS AU RASSEMBLEMENT
mercredi 18 juin - 12h30
devant l'inspection académique !



Les organisations demandent :
- Au préfet : de ne pas appliquer la réforme des rythmes à la rentrée 2014;
- Au ministre la suspension immédiate et l'ouverture de négociations pour une autre réforme !

La nouvelle donne des rythmes scolaires à Brignoles

Contrainte d’appliquer la réforme des rythmes scolaires en vigueur depuis septembre 2013la nouvelle majorité a fait le choix de placer les activités le vendredi après-midi.
Vous savez très bien que je ne suis pas une partisane de cette réforme. Toutefois, sachez que la Ville s'étant engagée à la mettre en place en septembre dernier, nous ne pouvons plus revenir en arrière. Nous sommes contraints de poursuivre. Heureusement, nous avons pu procéder à certains aménagements qui nous tenaient à cœur et cela, pour le bien-être des enfants. »

C'est en ces termes que Josette Pons a répondu à Laurent Lopez sur le dossier des rythmes scolaires, lors du dernier conseil.
L'élu Front national s'étonnait que la majorité n'ait pas fait le choix d'abandonner « une réforme qui met en cause la gratuité de l'école publique. Vous vous étiez engagés à le faire et nous vous aurions suivie. Or, le projet que vous nous présentez est assez onéreux, surtout pour des familles qui sont souvent dans le besoin ».
Pas de saupoudrage des activités
Le principal changement sera l'emploi du temps des enfants scolarisés dans le primaire.
Ainsi, le temps scolaire de 24 heures sera réparti de la façon suivante : les lundi, mardi et jeudi de 8 h 30 à 11 h 30 et de 13 h 30 à 16 h 30. Les mercredi et vendredi, les enfants iront en classe de 8 h 30 à 11 h 30.
« L'objectif est de respecter les rythmes d'apprentissage et de repos de l'enfant. Mais surtout, nous n'avons pas voulu reproduire le schéma du saupoudrage des activités quotidiennes comme cela était le cas auparavant. Nous préférons que ...

Samedi 24 mai @ PARIS - manifestation - ministère

Samedi 24 mai 

Mobilisation nationale à PARIS


La manifestation en vidéo !
A tout moment.... les Gilets Jaunes peuvent aussi dire NON !



12h00 : Jardin des Tuileries, dépôt d'une gerbe de fleurs devant la statue de Jules Ferry, emblème de l’école républicaine.
Pique nique... et Parti pour la manifestation à 15h00  
Cortège en direction du ministère !



















Dépôt de gerbe devant la statue de Jules Ferry, en compagnie de nombreux élus et à l'initiative de Christian SCHOETTL, nos cher et tendre, les Gilets Jaunes ont encore passé un très bon moment !

MERCI CHRISTIAN !

Direction pique nique ... et manif !

Retrouvons les incontournables fifilles de Mr SCHOETTL ! ADORABLES !

Coucou Chantal !


 

PETITE POSE avant le départ !






CHRISTIAN... Prêt !

Gilets Jaunes ok, Elus ok, Dromadaires ok, poneys ok !
C'est parti Yves ! On te suit !












CORALIE mode Colère ! Avec toi ma belle ! A toi aussi violette !






Jolie Laora avec nous à PARIS ! Merci ! Amandine avec nous aussi !









LOL !








UNE DELEGATION EST RECUE AU MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE





MERCI CHRISTIAN, tous les Elus, tous les parents, tous les enseignants... TOUS LES GILETS JAUNES !