jeudi 14 novembre 2013

Rythmes scolaires: instits en grève, soutenus par des maires

Près d'un instituteur sur quatre en grève, plusieurs milliers dans la rue, des cantines perturbées, des écoles bloquées: la grogne est montée d'un cran jeudi après deux jours de mobilisation contre la réforme des rythmes scolaires, mesure-phare du programme de François Hollande.
Les instituteurs étaient 23% à faire grève au niveau national, contre 36% en février, selon le ministère. A Paris, 41,3% ont cessé le travail selon le rectorat, 70 à 75% selon le SNUipp-75.

La grève était diversement suivie, selon les rectorats; 26,34% dans l'académie de Lille, 22% dans celle de Reims (dont environ 40% dans les Ardennes), environ 30% dans celle de Lyon et celle de Rouen.
Ce mouvement était "beaucoup moins fort que les précédents" à Paris et dans certains départements la participation allait de 5 à 10%, a indiqué Vincent Peillon en marge d'un colloque de la Gazette des communes, soulignant qu'il n'y avait pas d'appel national des deux premiers syndicats.
"C'est une mobilisation significative qu'on ne peut pas balayer d'un revers de main", avertit Sébastien Sihr, du principal syndicat du primaire SNUipp-FSU, jugeant que "la comparaison des chiffres au niveau national avec février n'est pas pertinente".
Jeudi, "la décision revenait aux sections départementales et étaient mobilisés "un grand nombre d'acteurs" : parents, animateurs, aides de maternelle, agents de nettoyage...
"La situation est en train de se dégrader. Nous refusons cette stratégie du pourrissement", a dit M. Sihr, pour qui "il faut revenir sur cette réforme mal fichue et assouplir" le décret. Les autres syndicats d'enseignants CGT, FO, Sud et Faen, minoritaires, réclament son abrogation.
La CGT, première dans la fonction publique territoriale, et Sud appelaient les animateurs et les ...

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