jeudi 20 février 2014

Le leurre de la gratuité des activités périscolaires

De nombreuses communes sont obligées de demander une participation financière aux parents.

Gratuit à Paris, Dijon, Bourges ou Aubervilliers, payant sur la base du quotient familial ou d'un forfait dans d'autres villes. L'enquête publiée en août par le syndicat Snuipp, faisait état de disparités entre les communes. De 8 à 12 euros par trimestre à Mouriès (Bouches-du-Rhône), 20 euros par mois à Mandeure (Doubs), 5 euros l'année à Bourneville (Eure)… Et parmi les villes ayant opté pour la gratuité, certaines annonçaient déjà que la donne pourrait changer à l'avenir.

Les raisons de ce choix? Une incertitude, notamment dans les petites communes quant aux aides de l'État. À Faucogney (Haute-Saône), commune de 600 habitants, le maire explique que pour 2013, il n'avait pas suffisamment de visibilité concernant les subventions et qu'il a donc préféré faire payer les familles.
À Toulouse, ville qui en 2008 a fait le choix de rester à la semaine de quatre jours et demi, la mairie a construit depuis dix ans, via ses centres de loisirs associés à l'école (Clae), une offre périscolaire de qualité, payante. Entre 8 et 36 euros l'année en fonction de la fréquentation par l'élève de ces temps périscolaires, le matin, le midi et après 16 heures. La mairie explique en effet qu'elle...

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